Dans le contexte des Jeux modernes, la flamme olympique est une manifestation des valeurs positives que l’homme a toujours associées au symbolisme du feu. La pureté de la flamme est garantie par la manière particulière de l’allumer – les rayons du soleil. Le choix d’Olympie comme point de départ souligne le lien entre les Jeux de l’Antiquité et les Jeux modernes et souligne le lien profond entre ces deux événements.
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Contents
Introduction à la flamme olympique
Le relais
La flamme est portée par un relais jusqu’à sa destination finale dans le stade. Bien qu’elle soit généralement portée par des coureurs à pied, d’autres modes de transport sont également utilisés. Pour le transport aérien, la flamme est abritée dans une lampe de sécurité, semblable à une lampe de mineur. La nuit, elle est conservée dans un chaudron spécial.
La fonction du relais est double : annoncer les Jeux olympiques et transmettre un message de paix et d’amitié aux personnes se trouvant sur son parcours.
Le stade
Le point culminant de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques est l’entrée de la flamme olympique dans le stade. L’identité du dernier porteur de la flamme est tenue secrète jusqu’au dernier moment. Il s’agit souvent d’une personnalité du monde sportif ou d’un jeune symbolisant l’espoir en l’avenir. Le dernier relayeur fait souvent un tour du stade avant d’allumer la vasque monumentale avec les symboles de l’Europe. Un lâcher symbolique de colombes évoque le climat de paix dans lequel les Jeux Olympiques doivent se dérouler.
La flamme reste allumée pendant toute la durée des Jeux et ne s’éteint que lors de la cérémonie de clôture.
La flamme olympique
Symbolisme du feu
Le feu a toujours joué un rôle très important dans la vie de l’homme. La connaissance, la maîtrise et l’utilisation du feu figurent parmi les réalisations les plus importantes de l’humanité. La place qu’il occupe dans les croyances de la plupart des ethnies en est la preuve. Les Grecs anciens, par exemple, expliquaient la présence du feu sur terre par le mythe de Prométhée.
L’origine divine du feu en faisait un élément sacré. Les Grecs entretenaient des feux perpétuels devant leurs principaux temples. La pureté de ce feu était garantie par la technique d’allumage : la flamme était obtenue par les rayons du soleil. Captée au centre d’un récipient appelé skaphia, l’ancêtre du miroir parabolique utilisé aujourd’hui pour l’allumage de la flamme olympique, les rayons provoquaient une chaleur intense qui permettait d’obtenir une flamme.
Le feu à Olympie
Dans le sanctuaire d’Olympie, où se déroulaient les Jeux olympiques antiques, une flamme brûlait en permanence sur l’autel de la déesse Hestia, situé dans le Prytaneum
(bâtiment utilisé pour les grands banquets en l’honneur des athlètes à la fin des Jeux). Obtenu également à partir de la chaleur des rayons du soleil, ce feu servait à allumer les autres feux du sanctuaire.
De tels feux étaient allumés sur les autels de Zeus et d’Héra, situés devant leurs temples. Pour honorer ces dieux, des sacrifices d’animaux étaient effectués au même endroit. Aujourd’hui, il ne reste plus rien des autels, mais la cérémonie actuelle d’allumage de la flamme olympique devant le temple d’Héra rappelle ces événements.
Allumage de la flamme olympique
Aujourd’hui, tout commence à Olympie, en Grèce. Quelques mois avant l’ouverture des Jeux, une cérémonie est organisée sur l’ancien site des Jeux olympiques. La flamme est allumée devant les ruines du temple d’Héra par des actrices jouant le rôle de prêtresses. La chorégraphie et les costumes utilisés lors de la cérémonie sont basés sur ceux de l’Antiquité.
La flamme est allumée selon la méthode antique des rayons du soleil dans le miroir parabolique. La flamme olympique ne peut être allumée que de cette manière. La flamme est placée dans une urne et transportée dans le stade antique où elle est remise au premier coureur par la grande prêtresse responsable de cette cérémonie.
Cette opération est réalisée plusieurs mois avant l’ouverture des Jeux, afin de permettre l’arrivée du relais dans la ville hôte
Le relais de la flamme aux Jeux olympiques modernes
Une invention moderne inspirée de l’Antiquité
Le relais de la flamme olympique est aujourd’hui un puissant symbole de compréhension et de fraternité entre les peuples. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, cette tradition ne remonte pas aux Jeux d’Olympie. Invention moderne (le premier relais a eu lieu en 1936 et le Mouvement olympique a reconnu sa grande valeur symbolique en 1948, le relais de la flamme s’inspire cependant de plusieurs pratiques anciennes :
Les courses aux flambeaux d’Athènes
Il n’y a jamais eu de relais aux Jeux Olympiques de l’Antiquité ni aux Jeux Panhelléniques (organisés à Némée, en Grèce, en Italie et au Portugal). Cependant, à Athènes, des courses aux flambeaux (Lampadedromia) étaient organisées en l’honneur de certains dieux, dont Prométhée. La flamme était transmise par des coureurs de relais et le premier à arriver à l’autel du dieu avait l’honneur de rallumer le feu.
Une trêve sacrée pour les Jeux d’Olympie
Quelque temps avant les Jeux, des messagers portant des couronnes de feuilles d’olivier quittèrent Elis pour annoncer aux autres cités grecques la date exacte des compétitions. Ils invitent les citoyens à se rendre à Olympie et proclament la trêve sacrée (ekecheiria), qui représentait l’obligation de cesser les combats un mois avant et pendant la période des Jeux. Cela permettait aux athlètes et aux spectateurs de se rendre à Olympie et de rentrer chez eux en toute sécurité.
Les premiers relais – été et hiver
En 1936, Carl Diem, secrétaire général du comité d’organisation des Jeux de la XIe Olympiade à Berlin, propose d’inclure un relais de la flamme dans le programme des Jeux d’été. La flamme est allumée à Olympie et transportée à Berlin par le biais d’un relais de la flamme.
Ce premier relais d’été a dû surmonter plusieurs problèmes pratiques :
- le site d’Olympie était difficile d’accès et des routes ont dû être spécialement construites ;
- la planification de l’itinéraire a nécessité de nombreux déplacements pour cette période ;
- l’absence de produits adaptés (torche, chaudron, etc.) a nécessité des recherches sur des technologies spécialisées, telles que des tests avec les rayons du soleil et des instruments d’optique
Dans le cadre des Jeux d’hiver, le premier relais a eu lieu lors des Jeux de 1952 à Oslo. Ce premier relais n’a pas débuté à Olympie, en Grèce, mais dans la vallée de Morgedal
en Norvège.
- Cette région, considérée comme le berceau du ski, a été choisie pour rappeler les origines de ce sport ;
- la flamme a été allumée dans l’âtre du chalet de Sondre Norheim, figure légendaire du ski norvégien.
Aux Jeux d’hiver de Cortina d’Ampezzo en 1956, la flamme est allumée devant le Capitole de Rome, qui venait d’être élu hôte des Jeux de la XVIIe Olympiade. Le trépied utilisé pour la cérémonie a été envoyé d’Olympie.
Lors des Jeux d’hiver de Squaw Valley en 1960, la flamme fut à nouveau allumée en Norvège, au chalet de Sondre Norheim. L’inscription sur la torche « Olympia to Squaw Valley » (d’Olympie à Squaw Valley) est une référence à une tentative de départ du relais à Olympie, qui n’a pas abouti car la période était trop restreinte.
Depuis les Jeux d’Innsbruck en 1964, le relais des Jeux d’hiver commence à Olympie.
Itinéraire du relais de la flamme olympique
Choisir un itinéraire pour un relais n’est pas aussi simple que de tracer une ligne droite entre Olympie et la ville hôte des Jeux. Chaque relais a sa propre « saveur » et permet de découvrir l’histoire et la culture d’une nouvelle région du monde.
D’Olympie à Athènes… l’organisation de l’allumage de la flamme à Olympie est toujours assurée par le Comité olympique grec. Ce comité prend également en charge du transport de la flamme par des coureurs jusqu’à Athènes ou, plus précisément, jusqu’au stade panathénaïque qui a été utilisé pour les Jeux de 1896.
D’Athènes à la ville hôte… le reste du relais jusqu’à la ville hôte des Jeux est assurée par le Comité d’organisation des Jeux olympiques (COJO). Ce comité choisit le thème du relais, ce qui l’aide à déterminer les régions à traverser, les arrêts prévus et les différentes étapes à franchir. Jusqu’en 2008, la flamme traversait généralement plusieurs pays avant d’arriver à sa destination finale.
Depuis 2010, le relais de la flamme se déroule principalement en Grèce et dans le pays de la ville hôte où la flamme est directement transportée depuis Athènes.
Voici quelques exemples de thèmes qui ont influencé les itinéraires de la flamme.
Itinéraires thématiques – quelques exemples de relais significatifs
Le relais de la paix – Londres 1948
Dans une Europe durement éprouvée par la guerre, le relais de 1948 est porteur d’un message de paix bienvenu. Le premier coureur, le caporal Dimitrelis, enlève son uniforme militaire avant de porter la flamme, commémorant la trêve sacrée observée dans la Grèce antique.
Le parcours prévu mettait en évidence les passages de frontières, où des festivités étaient organisées pour célébrer le retour de la paix. Le relais est passé par Lausanne, en Suisse. En hommage au restaurateur des Jeux Olympiques, une cérémonie a été organisée sur la tombe de Pierre de Coubertin au cimetière du Bois-de-Vaux
Le relais antique – Rome 1960
Le relais met en lumière les deux pôles de la civilisation classique : Athènes et Rome. Des sites antiques moins connus en Grèce et en Italie sont ainsi portés à la connaissance du public. l’attention du public. Pour la première fois, le relais a été télévisé et l’événement a été suivi de près par les médias.
Le relais vers le Nouveau Monde – Mexico 1968
Le relais a retracé les pas de Christophe Colomb vers le Nouveau Monde. L’idée était de souligner le lien entre les civilisations méditerranéennes et latino-américaines et entre les civilisations antiques (gréco-latines) et préhispaniques. Un descendant direct du grand navigateur, Cristóbal Colón de Carbajal, a été le dernier coureur sur le sol espagnol. La flamme olympique s’est arrêtée à la Grande Pyramide de la Lune à Teotihuacan. Une cérémonie du « nouveau feu » a été organisée qui, dans la tradition aztèque, était célébrée pour marquer la fin d’un cycle de 52 ans. La réapparition du soleil à l’aube symbolise le renouveau du monde.
Le relais oriental – Séoul 1988
Le relais a mis en valeur les traditions de la Corée. Son parcours, en zigzag de l’est à l’ouest, symbolise l’harmonie entre deux parties opposées. d’est en ouest, symbolisait l’harmonie que l’on peut trouver dans l’équilibre entre deux pôles opposés. opposés. Les relayeurs ne portaient pas l’uniforme officiel fourni par le comité d’organisation des Jeux. Les porteurs de la flamme ne portaient pas l’uniforme officiel fourni par le comité d’organisation des Jeux, mais des costumes régionaux ou traditionnels. Le coureur qui a porté la flamme dans le stade était Sohn Kee-Chung, champion olympique du marathon à Berlin en 1936, sous le nom de Kitei Son. A l’époque, sa médaille avait été attribuée au Japon, la Corée étant sous domination japonaise.
Le relais « Down Under » – Sydney 2000
Ce relais avait un double objectif : faire connaître l’Océanie et promouvoir la culture et le patrimoine des différentes régions d’Australie. Le départ du relais sur le continent australien a été donné au centre du pays à Uluru (Ayers Rock), lieu sacré pour la population indigène. L’athlète aborigène Nova PerisKneebone, championne olympique de hockey sur gazon, a été la première coureuse du relais.
L’enthousiasme de la foule le long du parcours du relais n’a cessé de croître. Un million de spectateurs ont accueilli l’arrivée de la flamme à Sydney. Lors d’une cérémonie rappelant les éléments utilisés dans la conception de la torche (feu, eau, terre), Cathy Freeman a « marché sur l’eau » avant d’allumer un cercle de feu qui s’est révélé être un chaudron monumental
Originalité du transport
Traditionnellement, les relais sont effectués à pied (pour Berlin 1936, Londres 1948 et Moscou 1980, les relais se sont entièrement déroulés de cette manière). Avec la célébration des Jeux Olympiques dans le monde entier, la flamme a dû être transportée par avion. voyager en avion. Les modes de transport se sont peu à peu diversifiés, non seulement pour des raisons pratiques, mais aussi pour des raisons de sécurité. diversifiés, non seulement pour des raisons pratiques, mais aussi pour mettre en valeur les particularités des régions traversées. des régions traversées.
La flamme olympique dans la neige !
De légendaires skieurs norvégiens (ou leurs descendants) ont assuré l’intégralité du transport de la flamme. l’intégralité du transport de la flamme (Oslo 1952). Des traîneaux à chiens et des scooters des neiges pour certaines étapes du relais (Vancouver 2010).
La flamme dans l’eau, sur l’eau et sous l’eau !
Au large de Veracruz, au Mexique, des nageurs ont transporté la flamme du bateau Durango jusqu’au rivage (Mexico 1968). Un plongeur a traversé le port de Marseille en tenant la flamme hors de l’eau (Grenoble 1968). La flamme a voyagé sur la frégate Cataluña pour le passage entre la Grèce et l’Espagne et est arrivée sur le sol espagnol à Empuries, la porte d’entrée de la civilisation grecque dans la péninsule ibérique (vers 600 av. J.-C.) (Barcelone 1992). Un plongeur a porté la flamme sous l’eau à la Grande Barrière de Corail (Sydney 2000).
La flamme olympique dans l’air, à travers l’air et dans l’espace !
La flamme a fait son premier voyage en avion (Oslo 1952). La flamme a dépassé la vitesse du son lors de son voyage d’Athènes à Paris – à bord du Concorde (Albertville 1992). Les merveilles de la technologie ont été mises en évidence lorsque les Canadiens ont organisé la transmission de la flamme par satellite entre Athènes et Ottawa (Montréal 1976). Pour la première fois dans l’histoire des Jeux olympiques, la torche (mais pas la flamme) a sauté en parachute. Elle a également fait une entrée remarquée lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux, portée par un sauteur à ski pendant son saut (Lillehammer 1994). La flamme a été portée dans l’espace par des astronautes (Atlanta 1996 et Sydney 2000).
La flamme à cheval et à dos de chameau !
Bien que Melbourne ait accueilli les Jeux de 1956, les épreuves équestres se sont déroulées dans une autre ville, sur un autre continent : Stockholm, en Suède. Ici, la flamme a été transportée uniquement à cheval (Melbourne/Stockholm 1956). Les chevaux ont de nouveau joué un rôle particulier lorsque l’histoire du Pony Express a été présentée dans le cadre du relais de la flamme (Atlanta 1996). Les chevaux ont été remplacés par des chameaux lorsque la flamme a traversé le désert australien (Sydney 2000).
australien (Sydney 2000).
Les porteurs de la flamme de la flamme olympique
La flamme est portée jusqu’à la ville hôte par des milliers de relayeurs : des athlètes, des célébrités, mais surtout des gens ordinaires.
Sélection des porteurs
Jusque dans les années 1970, les relayeurs étaient principalement des athlètes sélectionnés par les comités d’organisation des Jeux (Berlin 1936), le gouvernement (Rome 1960), les organisations sportives (Londres 1948, Helsinki 1952 et Stockholm 1956) ou les comités olympiques nationaux (Munich 1972).
Ces porteurs de flambeau étaient de jeunes athlètes masculins. Ce n’est qu’aux Jeux de Munich en 1972 que les femmes et les personnes handicapées ont été intégrées parmi les porteurs de la flamme. C’est également à partir de cette date que les athlètes et autres officiels connus ont été rejoints par des porteurs de torches « ordinaires ». des porteurs « ordinaires », souvent des habitants des régions traversées. traversées par le relais. C’est aujourd’hui le Comité d’organisation des Jeux qui est responsable de la sélection de tous les relayeurs.
Depuis les années 1990, les comités d’organisation associent les sponsors des Jeux à leur processus de sélection des porteurs de flambeau. Les critères de sélection des candidats « ordinaires » incluent de plus en plus l’engagement social et communautaire de la personne. De grandes opérations de casting sont organisées. Pour les Jeux de 1996 à Atlanta, le « Community Heroes Programme » a sélectionné des porteurs de flambeau ayant une importance et une influence locales.
Pour les Jeux de 2004 à Athènes, les porteurs de flambeau ont été sélectionnés parce qu’ils avaient inspiré et rassemblé leurs communautés par le sport, l’éducation et la culture. Pour les Jeux de 2012 à Londres, les candidats pouvaient être proposés via l’internet. Au total, 8 000 porteurs de flambeau ont ainsi été sélectionnés parmi les dizaines de milliers de candidatures reçues, sur la base de leur engagement social. Des personnalités du monde du sport, du show-business et de la politique continuent d’être associées au relais de la flamme, contribuant ainsi à la promotion de l’esprit olympique dans le monde entier.
L’importance du premier et du dernier relayeur de la flamme olympique
Parmi les milliers de relayeurs, le premier et surtout le dernier (qui allume la vasque dans le stade) sont les plus importants. la vasque dans le stade lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux) sont choisis pour la relation privilégiée qu’ils entretiennent avec la nation olympique. pour la relation particulière qu’ils entretiennent avec le pays hôte. Ils portent tous des messages très messages très forts :
- Tokyo 1964 : Le dernier relayeur, Yoshinori Sakai, a été choisi parce qu’il est né à Hiroshima le jour où la bombe atomique a été larguée sur la ville.
- Sydney 2000 : La dernière porteuse de la flamme, Cathy Freeman, a été choisie parce qu’elle représentait la cause des Aborigènes d’Australie. la cause des Aborigènes d’Australie.
Les Torches Olympiques
Pour chaque édition des Jeux, un nouveau modèle de torche est créé avec des normes techniques et esthétiques spécifiques ! techniques et esthétiques !
L’aspect technique de la torche olympique
Torche Olympique Paris 2024
La torche doit répondre à des normes techniques précises. Pendant le relais, la flamme ne doit ne doit jamais s’éteindre. La torche doit pouvoir résister à des conditions météorologiques difficiles (telles que le vent, la pluie, la neige et la chaleur extrême) et aux conditions les plus extrêmes. (telles que le vent, la pluie, la neige et la chaleur extrême) et aux modes de transport les plus inhabituels. Il doit également être capable de brûler plus longtemps que le temps réservé à l’étape du relais, au cas où le coureur aurait des problèmes de santé. au cas où le coureur rencontrerait des difficultés en cours de route.
En 1936, lors de l’organisation du premier relais, des expériences ont été nécessaires pour déterminer la meilleure forme de la torche et le combustible le plus approprié. Magnésium, poudre à canon, résine, huile d’olive… tous ces produits (et bien d’autres !) ont été utilisés pour alimenter la flamme olympique. De nos jours, une cartouche de gaz dans le corps de la torche est la solution la plus populaire. Le type de gaz utilisé peut influencer la couleur de la flamme (du blanc au jaune-rouge) et son intensité.
Le design de la torche olympique
Au début du relais, les modèles de torches étaient plus ou moins identiques. Avec l’évolution des Jeux Olympiques, les formes, les couleurs et les matériaux utilisés sont devenus de plus en plus variés. Les torches sont très souvent créées par des entreprises ou des designers de renommée mondiale, par exemple Pedro Ramirez Vasquez et Lance Wyman pour Mexico 1968 ; Munemichi Yanagi pour Sapporo 1972 ; Georges Huel et Michel Dallaire pour Montréal 1976 ; Philippe Starck pour Albertville 1992 ; Edward Barber et Jay Osgerby pour Londres 2012 ; Pininfarina pour Turin 2006 et Bombardier pour Vancouver 2010.
Cette diversité témoigne de la volonté de différencier les éditions des Jeux, mais aussi d’exprimer, à travers l’objet, les particularités du pays hôte ou de mettre en valeur les aspects les plus symboliques des Jeux.
Rome 1960
Met en lumière les civilisations classiques romaine et grecque. Le design de la torche a été délibérément basé sur un modèle classique, inspiré par les torches trouvées sur les sites antiques.
Sydney 2000
Le sommet de la torche a la même forme que l’Opéra de Sydney. Sa forme, ainsi que le logo de ces Jeux, s’inspire du boomerang, l’ancien outil de chasse des Aborigènes.
Salt Lake City 2002
La forme de la torche est liée aux éléments du feu et de la glace, symboles des Jeux de 2002. La torche ressemble à une stalactite. Sa tige en étain texturé symbolise la rudesse de l’Ouest américain.
Pékin 2008
La torche comporte plusieurs références à la culture chinoise : la partie inférieure représente la laque ; sa couleur rouge est porteuse de chance en Chine. Sur la partie supérieure de la torche, les formes en volutes représentent des nuages de bon augure. Enfin, la torche a la forme d’un rouleau de papier, une invention chinoise.
Londres 2012
Les 8 000 trous de la torche représentent les histoires inspirantes des 8 000 porteurs de la torche. La forme triangulaire représente une série de trois : trois valeurs olympiques (amitié, excellence et respect) ; trois mots de la devise olympique (Citius, Altius, Fortius) ; trois éditions des Jeux olympiques de Londres (1908, 1948 et 2012) ; et la vision des Jeux de Londres 2012, qui combine les trois aspects du sport, de la culture et de l’éducation.
De nos jours, les torches sont produites en grande quantité et, par conséquent, les coureurs ont parfois la possibilité d’acquérir leur torche après leur participation au relais.
Arrivée au stade
À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des Jeux, on utilise parfois une torche d’un modèle ou d’un matériau différent de celui utilisé pour le reste du relais. Un fumigène est parfois ajouté afin que le public puisse voir l’arrivée de la flamme dans le stade et suivre facilement son parcours dans la foule jusqu’à l’allumage de la vasque.
Marc Vasquez est le rédacteur en chef du site classements-sports.com, une référence incontournable pour les amateurs de sport et les passionnés de statistiques. Né à Marseille en 1985, Marc a grandi avec une passion pour le football et l’analyse des performances sportives. Diplômé en journalisme sportif, il a débuté sa carrière en tant que chroniqueur pour des médias locaux avant de rejoindre classements-sports.com en 2015. Sous sa direction, le site est devenu l’une des principales sources d’informations sur les classements et les analyses de compétitions sportives à travers le monde.